Le numérique représente actuellement 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, un chiffre qui pourrait doubler d'ici 2025.
En France, le secteur numérique constitue déjà 2% des émissions de gaz à effet de serre et pourrait atteindre 7% d'ici 2040, soulignant ainsi un défi majeur pour la transition écologique.
Cet impact environnemental des nouvelles technologies de l'information et de la communication est qualifié de "pollution numérique".
Cette évaluation englobe divers aspects, de la consommation d'énergie à l'extraction de minerais, créant un impact environnemental, qu'il soit positif ou négatif.
Le cycle de vie d'un terminal numérique (smartphone ou ordinateur) implique une chaîne de fabrication énergivore. De l'extraction minière à l'assemblage et au transport, la fabrication d'un ordinateur portable de 2 kg émet 103 kg de CO2, sur les 156 kg émis sur l'ensemble de sa vie.
(40% pour la fabrication et 26% pour l’usage)
L'accès à Internet se fait par le biais de câbles sous-marins, nécessitant des équipements lourds et une consommation énergétique considérable. Les infrastructures réseau, notamment ces câbles, représentent 28% des émissions de gaz à effet de serre du secteur numérique.
(3% pour la fabrication et 16% pour l’usage)
Ces structures énergivores stockent et traitent d'énormes quantités de données. En Chine, où la majorité de l'électricité provient du charbon, les data centers contribuent significativement aux émissions de CO2, représentant 2,35% de la consommation totale d'électricité du pays.
(1% pour la fabrication et 14% pour l’usage)
Comprendre l'impact environnemental du numérique est essentiel pour envisager des solutions. Des choix tels que l'allongement de la durée de vie des appareils, des pratiques de consommation énergétique responsables et la promotion d'énergies renouvelables dans les data centers peuvent contribuer à réduire notre empreinte écologique dans le monde numérique.